Non classé

Delirium T.1

Titre : Delirium T.1Delirium

Auteur : Lauren Oliver

Edition : Hachette Roman

Collection : Black Moon

Parution : 29 février 2012

Pages : 456

3-notation

« Je t’aime. Souviens-toi. Ils ne peuvent pas nous enlever ça. »

Ce sont les dernières paroles que la mère de Lena adressera à sa fille, avant que celle-ci ne décide de se suicider. Lauren Olivier nous emporte avec sa trilogie Delirium dans un monde où l’Amour est interdit. Pour tous les habitants des Etats-Unis, l’amour est une maladie mortelle appelée le deliria. Ainsi, à dix-huit ans chaque citoyen doit passer par le Protocole, opération qui les guérit entièrement de la maladie. Mais pour certaines personnes, le Protocole ne fonctionne pas. C’est ce qui est arrivé à la mère de Lena qui a finalement décidé de se suicider de façon à éviter de subir l’opération une nouvelle fois.

J’ai commencé cette trilogie à cause de son thème. Je trouvais l’idée d’une société sans amour très intéressante et j’avais hâte de voir comment l’auteur allait nous présenter cette société, quels seraient les changements. Et je n’ai pas été déçue. J’ai beaucoup aimé la vision de l’auteur sur cette société, j’ai aimé les différences dans le comportement des gens. Mais j’aurais aimé qu’elle aille encore plus loin.

Ma grande attente pour ce premier tome était l’apprentissage de l’amour que va faire Lena. Si les descriptions de ses sentiments m’ont plu, notamment la toute dernière, j’ai trouvé cela un peu trop évident. Le déroulement de l’histoire qui amène Lena à aimer est trop prévisible (sauf la fin). Mais on se laisse quand même haper assez facilement.

Quant aux personnages, j’ai été un peu déçue. Une nouvelle fois, j’ai eu l’impression de les avoir tous déjà vu. La seule différence que porte Lena par rapport aux héroines classiques de dystopie est sa faiblesse. Elle paraît vraiment très faible, voir niaise. Certes les héroines de dystopies ne sont jamais très sures d’elles au début mais chez Lena c’est encore plus poussé. L’autre différence est son coté gamine, mais pour le coup ça m’a plus ennuyé qu’autre chose. Son répondant chez les garçons est assez sympathique sans être très original. On sait pertinemment dès sa première apparition qu’il est dans la résistance et ses mensonges, pour le cacher, ne m’ont même pas fait douter. De même pour sa meilleure amie Hana qui entraîne Lena du mauvais coté dans un premier temps sans être assez forte pour la suivre ensuite.

Ce premier tome est donc sympathique, mais il ne réserve pas de surprise. Il est un peu plat, l’action a du mal à prendre. J’ai attendu pendant tout le tome que les choses s’accélèrent, que l’on entre dans le vif du sujet. On voit où l’auteur veut en venir dès le début mais il faut attendre la toute fin du tome pour y arriver et avoir enfin une surprise, ce qui est vraiment dommage.

Makina

3 réflexions au sujet de « Delirium T.1 »

  1. Intéressante critique qui ne fait pas de concession. Et c’est tant mieux! Si l’auteur avait eu ton regard avant d’être publié, elle aurait sans doute pu modifier des choses… 😉 merci Makina.

    Aimé par 1 personne

Répondre à mooncheak Annuler la réponse.